• Et tout cet amour... (3)



    Sur ces draps frais, il la déshabilla sans plus attendre, de manière assez directe ; pas de chichis, pulls, bottes, pantalons, sous-vêtements voletaient en tous sens... dans tous les coins... Enfin nus corps contre corps, ils pouvaient sentir leur chaleur se dégager, un feu intense qui leur semblait dévolu.

    « Je t'aime... », se répètent-ils dans la tendresse de leurs baisers, comme s'ils n'y croyaient plus. Leurs membres se mêlent, leurs parfums se diluent l'un dans l'autre.
    Le désir les traverse, Il fait déjà noir. Toute la nuit est à eux, rien que pour eux.


    Leurs lèvres s'effleuraient en n'en plus finir, leurs mains se baladaient de-ci de-là... Mille et une caresses s'emparaient de toute leur anatomie.
    Rien ne fut épargné.
    Il lui câlina le visage, les fesses, les seins, le sexe,... elle était folle d'attente et sa peau se perdait dans l'immensité de ces effleurements. Pas de tourment, rien que du laisser-aller, du lâchez-prise, de la détente...

    Une caresse plus intime du bout des doigts la fait frémir et gémir discrètement. Elle s'abandonne, écarte les cuisses. Il dépose sa paume comme une coquille d'huître sur la rainure de son sexe.

    C'est fou, c'est trop beau, c'est trop bon... c'est à peine s'ils y croient !
    Comme un rêve irréaliste, inimaginable, et pourtant !!!

    L'heure avançait à grands pas tandis qu'ils se délectaient d'un amour presque parfait.
    Ils avaient faim d'autre chose encore, ils se rhabillèrent et partirent à la recherche d'un petit bistro afin d'y boire un petit verre, pensez-vous ! ils avaient soif, mais cette fois une soif réelle et non plus d'amour.
    Ensuite, petite tajine vite fait bien fait (elle au poisson, lui au mouton), dans un snack marocain juste à côté de l'hôtel... pas trop loin car si l'envie les reprenait, eh bien ne pousser qu'une porte, demander la clé, monter le premier étage, s'escrimer sur la serrure et là ... ils pourraient continuer leur aventure d'amants amoureux.
    Quelle nuit d'ébats !
    Et ce jusqu'au milieu de la nuit... ce qu'ils firent... et quelle nuit d'ébats !!!

    Exténués, vers une heure trente, ils tombèrent dans un profond sommeil mais voilà qu'au petit matin, elle fut envahie de cauchemars : elle ne savait plus très bien où elle était, certainement angoissée par ces changements brusques, perturbée peut-être d'avoir enfin osé faire le pas... étonnée d'être allée si loin...
    Lui, de son côté, essayait tranquillement de la rassurer en chuchotant des mots d'amour dans le creux de l'oreille, la prenait dans ses bras à plusieurs reprises, la consolant du mieux qu'il pouvait.

    Elle se sentait protégée, rassurée, en sécurité.



    ... à suivre

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  • Commentaires

    1
    Samedi 3 Novembre 2007 à 12:20
    Elle s'en souviendra....
    longtemps, très longtemps.....jamais elle n'oubliera
    2
    Gabriel
    Samedi 3 Novembre 2007 à 17:20
    Ainsi nous construisons-nous
    des souvenirs impérissables. Baisers ardents.
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